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Des paysages aux @Payssages Repousser le moment de ne plus rien écrire #poésie

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Reviens vers le vent les aurores d’âmes ont grossi les étoiles une nuit dénudée blanchit chaque fruit le sombre perd son habit Des blanches les rondes soufflent sur les vergers les étoiles guérissent l’offense de nos pas #poésie


La nature éclipse la pensée au moment de la mésange, sous une bourrasque saline ou avec l'arbre aux rameaux dansants. Puis les sens ravis ou troublés agitent l'émotion, manières de savoir, masque de la raison. #poésie


Oh ! La neige C'est beau la neige Paraît qu'il n'y a pas deux flocons identiques Cela glisse Elle a fondu, tant mieux En ville, c'est sale Il fait trop chaud #poésie


Si l'on en vient à imaginer la douleur des morts, la raison s'absorbe dans l'absurde du Sisyphe vivant et mort, le verbe qui n'a pas de durée saura le seul à consoler #poésie


Entre les tympans, une île où l’océan tranquille les rend fort inutiles Des perles, la vue d’une baie rêves, amandes on le sait où les barques viennent à quai Souffle aux caresses du nu l’ondée frissonne sur les feuillus où les pierres chaudes apprennent la mue #poésie


Une moitié de tête me suffit à aimer L'autre part ne sert qu'à la beauté J'ai longtemps pensé qu'il fallait sourire tout entier Mais il faudrait une troisième moitié Celle qui voit le monde tel qu'il est #poésie


Le voilà surpris par un rôle lorsque, guidé par la main qui le frôle il suit les gestes du mime. Son corps abandonné, marionnette face à la scène vide, le dos contre sa vie de paysages. Ses paroles, ses appels privés de voix, ce rôle imposé de prisonnier #poésie


L'averse par-delà l'écorce du corps, rôde vers les artères, les veines contourne les os, encore, nourrit les chairs et le roman d'un homme, d'une mélancolie des eaux du parfum de l'humide sol creusé comme le tronc de l'être affecté #poésie


La poésie, tel le temps, ne se définit pas et le poème, comme l'insaisissable moment, n'existe pas. La buée dessine sur les vitres poussiéreuses les motifs de l'inspiration, disparaît avec l'éphémère instant, le souffle manque aux mortels assoiffés d'éternité #poésie


Une plaine, un ruisseau, une eau d'hiver, de peine. Le chien s'abreuve, aboie une eau d'hiver, de peine. Le chien se noie. Son maître court, de peine. Le ruisseau, ses pleurs. La plaine, toute sa peine #poésie


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