Je suis pourtant très bon public, amateur de ce sport et même du cinéma de Franck Gastambide, mais #LaCage m’a fait saigner des oreilles. On y croit jamais, les dialogues sont désincarnés et la mise en scène peine à donner du corps aux personnages et situations. Un naufrage.

Ludovic et Zoran Boukherma signent une fresque qui transpire d’amour pour le cinéma. Son scope, sa cinématographie, ses personnages denses et sa reproduction implacable de l’époque. Grand film fragile (problèmes de script liés au roman), mais généreux. #LeursEnfantsApresEux

Grâce à un récit qui évite le sensationnaliste facile, mais au contraire ouvre la porte à des personnages aux réactions humaines, ni bonnes, ni mauvaises, L’Histoire de Souleymane captive et bouleverse. Et que dire de son dispositif filmique, immersif et spectaculaire. Fort.

Zabou Breitman et le documentariste Florent Vassault officialisent le mariage entre documentaire et fiction. Aussi audacieux qu’évident, #LeGarçon est un film porté par une belle sincérité, où la forme s’efface au profit d’une enquête qui replace l’humain au centre du cadre.

A l’image de Ma Vie de Courgette, ce #Sauvages est aussi mignon que profondément nécessaire dans son propos afin d’éduquer les plus jeunes (mais pas que). Cependant un poil trop évident dans sa narration avec des personnages et situations pas si marquantes pour faire réagir.

Ça a des défauts d’un 1er film, mais Florent Bernard démontre avoir le talent et la sincérité émotionnelle envers ses personnages pour signer une comédie dramatique drôle, tendre et authentique. La France tient son potentiel Judd Apatow en devenir. Affaire à suivre. #NousLesLeroy

Loin des nouvelles du jour peu joyeuses, Robert Zemeckis nous foudroie avec une œuvre conceptuelle casse-gueule. Que ça fait du bien une émotion si sincère. Billet d’humeur sur #Here : cinecinephile.com/here/

Si par moment limité, ou pris dans un engrenage narratif trop intense, a cause de son concept, #Here m’a bouleversé. Zemeckis démontre une nouvelle fois être un conteur hors pair, qui voit parfois trop grand, mais sait créer de purs moments d’émotion. Grand film tendre.

Au-delà de son aspect fresque vengeresse historique extrêmement plaisante, c’est dans sa manière d’appréhender les espaces que Le Comte de Monte-Cristo fait du bien. De grands paysages, la mer, de grands châteaux… de grands espaces lumineux et colorés. Ça respire, quel bonheur.

À ma grande surprise, je préfère ce #JokerFolieADeux au premier film (que je trouve insipide et insupportable). Beaucoup trop long, script extrêmement bancal, mais sauvé par des séquences très fortes où les personnages vivent émotionnellement. Culotté et pas mal intéressant.

Rattrapé dans l'avion, ce "Un P'tit Truc en Plus" n'a rien d'un grand film dans la forme ou même dans le fond, pourtant il a tellement de coeur qu'il fait du bien. Si drôle, authentique et touchant, que j'ai maintenant envie qu'Artus pousse plus loin la recherche formelle.

Déçu par #Terrifier3, qui certes, offre de beaux moments de boucherie, mais oubli de créer de pures moments de drôlerie par sa mise en scène. Ici tout est trop dialogué, ça parle tout le temps pour « développer » son histoire insignifiante. C’est beaucoup beaucoup trop long.

Par pure curiosité j’ai lancé #LoupsGarous et… beh non, il ne faut pas. Outre la direction de talents, c’est essentiellement le script qui est catastrophique. Caractérisations de personnages et vision globale archaïque qui essaye d’être drôle, mais c’est ringard et risible.

Le bonheur de ramener ces bijoux à la maison.

Gros plaisir avec le Journal Intime du film #LAmourOuf de Éric Libiot. Une belle immersion au sein de la confection d’un film, sans l’aspect commercial et prétentieux des making of. Ça se lis très bien, jamais trop littéral et c’est passionnant. Je veux ça pour TOUS les films.

Que dire mis à part…bouleversant. Absolument tout le monde a besoin de la générosité et de la bienveillance qui émane de ce #WillAndHarper. Ce film a la grâce et la force de rendre grand publique un propos universel sur l’acceptation de l’autre. Et ce, en plus d’être très drôle.

Plus les jours passent, plus j’ai envie de revoir #TheSubstance. Mon film de l’année avec certitude. Prudence pour les français, ça commence à spoiler sévère de partout et ce serait vraiment dommage de se ruiner le dernier acte.

Jeremy Saulnier signe la plus belle adaptation non-officielle d’un roman de Lee Child (Jack Reacher). Le script est carré avec des répliques qui sonnent vraies et des personnages qui ont du cachet, de la prestance. La mise en scène manque un poil d’énergie cependant. #RebelRidge

Derrière son look de fan film bulgare, ce #HellboyTheCrookedMan possède quelques belles idées (cadrage, découpage, éclairage…) qui alimentent une ambiance intéressante. Mais ça ne va pas au-delà. Script chiant à mourrir, mise en scène insipide et Jack Kesy est un énorme miscast.

Je n’ai pas vu Rosemary’s Baby, mais ce #Apartment7A m’a guère convaincu d’en voir plus. De belles idées de réalisation, une production value de qualité et Julia Garner est impériale, mais le script est d’une platitude… de maigres enjeux et musicalement peu enivrant.