Sur ta nuque dénudée Il a déposé Avant de s’envoler Un invisible baiser L’ange, Épris de ta beauté

L’essentiel est ta sincérité. Avec toi-même : es-tu vrai ? Aimes-tu les personnes qui te sont destinés ? Es-tu en train de suivre tes rêves, ceux pour lesquels tu es fait ? Où cours-tu dans le vent qui se lève après des mirages insensés ? Sois sincère et tu seras dans le vrai

L'envie de me tremper dans les mots me tente.. Le frisson que je porte me déchire..enraciné en moi depuis quelques temps je traverse seule les aurores secouée et peu inspirée. Frôler la tempête de mes souvenirs bouleverse mes courbes lettrées.. Envie juste de me libérer...

Ce ne sont pas les mots qui nous lient l’un à l’autre mais les silences Au coeur de la nuit les étoiles ne parlent pas pourtant elles illuminent les ténèbres immenses Ta peau effleurant ma peau, tes rêves entrelacés avec mes rêves et voilà le bonheur qui danse

Aimer s’est s’élever parmi les flots pour danser avec les déferlantes À tout moment nous pouvons sombrer au fond de l’océan Mais il est si doux de déverser mes pensées dans les tiennes De goûter à l’eau de tes rêves les plus intimes Aimer s’est enlacer la vague de ton âme

Ta plume est si douce lorsqu’elle griffe le papier Elle creuse des précipices d’où jaillissent des flots agités À cette source il est si bon de se désaltérer On y croise des félins au regard fauve et aux griffes acérées Là, sur le rivage de tes rêves, je goûte enfin la paix

Suivre les chemins Aux contours divins Traversés d’or et de satin Sur ta peau au petit matin

Le véritable royaume est caché à l’intérieur de toi Si je me perds sur les chemins de ta peau peut-être en trouverais-je l’entrée ? Et si, à tes lèvres, je goûte la fontaine de tes silences, peut-être en trouverais-je la source ? Dis-moi, comment accéder à ton cœur véritable ?

Celle que j’aime est un oiseau Elle s’envole dans le ciel blême et revient lorsqu’il fait beau Sincère et pleine de mystères, parfois elle vole si haut Elle a peur de l’orage, des cages et fuit la pluie qui mouille la peau Solitaire et solaire, je l’aime tant cet oiseau

Ils saignent les cœurs accrochés aux arbres Comme des feuilles d’automne prêtes à être emportées Le vent froid avec sa voix monotone fini par les envoler Mais toi tu résistes à son appel qui résonne fidèle à ton amour éploré La dernière feuille d’un arbre est un trésor sacré

Le feu de ta bouche brûle ma pensée. Comment y résister ? Les coquelicots sur le relief de tes lèvres m’appellent. M’offriras-tu un baiser ?

La nuit console bien la lune en s’habillant de dentelle étoilée Lorsqu’elle se perd dans la brume d’un rêve torturée Alors, pour toi, laisse-moi allumer mille lanternes de feu Pour que s’efface ta peine et que la joie revienne dans tes yeux

Quels sont Ses espoirs, Au papillon noir, Qui se pose Sur ta peau Quand vient le soir ? Peut-on effacer, D’un simple baiser, Sa mélancolie Pour qu’il puisse S’envoler, Dans le creux De la nuit ?

Aiguiser sa plume sur les courbes de ta beauté Pour faire sortir des brumes une sculpture de toi ciselée

Graines de désirs Semées Dans mes pensées Par le souvenir De ta féminité Impossible de fuir Impossible De me cacher Lorsque Je me laisse Envahir Par le parfum De ta beauté

Il y'a aussi cet oiseau ,à qui on a ouvert sa cage car l 'on sait qu il ne va pas s' envoler.. Mais ce que l 'on ignore: c'est qu il y a bien longtemps que cet oiseau à su s 'élever et se réfugier dans l' éther pour s'y laisser planer.. Histoire triste d un matin pleureux...

Caresse la cime des arbres, lune dorée, tandis que le souvenir de son visage, caresse ma pensée

Il était une fois un hérisson qu’elle recueillait tous les quatre matins, dans son jardin Comme elle en prenait soin, sa peau finissait par devenir aussi douce que le satin

Laisse-moi encore Respirer le parfum Du bouquet sauvage De tes pensées. Là, Dans ce champ fleuri, De toi, Je ne peux me lasser

Devenir un albatros Pour voler parmi les déferlantes, qui accompagne chacune de tes pensées Devenir un dauphin Pour explorer l’océan où se cachent tous tes rêves de nacre aux reflets irisés

De sang et de larmes Ton caractère me désarme L’orage illumine le ciel bleu, à l’intérieur de tes yeux En toi les grands paysages, déploient leurs hautes montagnes et leurs plages sauvages Enlacer le tragique et le merveilleux À chaque fois que je goûte à ton charme mystérieux